Grande Trissoue

Aude Picault est une dessinatrice et scénariste de bande dessinée française qui aborde les relations humaines, les récits intimes, mais aussi la musique et les voyages. Son style épuré, allié à une grande finesse d’esprit, lui permet d’exprimer avec subtilité sa perplexité face au quotidien.

Elle débute en 2005 avec Moi je (Warum), suivi de Moi je et cætera (Warum 2007), et se fait remarquer en prépubliant la chronique d'Eva JF se cherche désespérément, parue dans l'hebdomadaire Voici entre 2006 et 2008. En parallèle, elle publie Papa (L'Association, 2006), un ouvrage intime écrit après le suicide de son père. Au cours de cette même période, elle réalise plusieurs albums de littérature jeunesse chez Kaléidoscope : Le crocovoleur de doudous (2006), L'ours et les souris (2007), qui seront suivis de Trop loin ! (2011) et de La souris qui voulait peindre (2019).

Musicienne, Aude Picault publie Les Mélomaniaks (Glénat 2008 à 2010), suivi de Fanfare (Delcourt 2011), un album dédié à son groupe les Ouiches Lorènes, où elle joue du trombone. En voyageuse passionnée, elle publie Transat (Delcourt 2009), puis Parenthèse Patagone (Dargaud 2015), récit de son voyage au bout du monde. Audacieuse, elle explore le libertinage avec Comtesse (Les Requins Marteaux, 2010), et questionne la soumission de la femme avec Déesse (Les Requins Marteaux, 2019).

Son œuvre se teinte aussi d’engagements féministes et écologistes, qu’elle traite avec justesse et délicatesse. Idéal Standard (Dargaud 2017), connait un grand succès public et critique, récompensé par le Prix Artémisa en 2018. Suivent L'air de rien (Dargaud 2019) et Amalia (Dargaud 2022), qui confirment la richesse de son univers.

En 2024, elle dessine Noces de fleurs, le 18ème épisode de la série Donjon Monsters (Delcourt), aux côtés de Lewis Trondheim et Joann Sfar. La même année, elle participe à l’album collectif Mafalda, mon héroïne (Glénat) où elle rend hommage à cette figure contestataire et féministe intemporelle.

Son nouvel album, publié en janvier 2025, s’intitule Moi je quarantaine (Dargaud), suite de Moi je (2005) et Moi je et cætera (2007). Avec une acuité toujours aussi fine, tant dans le trait que dans le regard, Aude Picault nous parle de nos vies avec une justesse troublante.

Site officiel audepicault.com
Instagram @audepiko

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