Détentrice d’un CAP en reliure d’art, passée en fac d’arts plastiques et à l’école des beaux-arts de Paris (où elle ne restera que deux semaines), mad meg, dont la plus grande influence revendiquée reste l’univers de Jérôme Bosch, dessine sur de très grands formats à l’aide de très fines pointes et encre de Chine. Dans un exercice stakhanoviste frôlant le geste psychotique, elle dessine dans un style réaliste à échelle un, construisant un monde basé sur deux socles : l’autobiographie et le commentaire féministe. Minutieusement, elle travaille l’appropriation de tableaux fondateurs de la culture occidentale et de textes littéraires historiques engagés qu’elle inclut dans ses œuvres en tant que texture visuelle. Engagée dans la défense et le partage d’un féminisme radical, mad meg est également considérée comme une théoricienne du féminisme. Son travail a fait l’objet d’expositions solo en Slovaquie et République tchèque, et a été présenté pour la première fois à Paris (galerie Arts Factory) par la revue d’art HEY! modern art & pop culture. Depuis décembre 2017, l’artiste collabore régulièrement à la revue HEY!, Season 2 et elle a sorti cette année l'ouvrage "mad meg II" chez Timeless.
mad meg vient cette année pour la première fois à Delémont’BD, en écho à l’exposition de son travail dans le cadre de la carte blanche accordée au magazine HEY !